• Chapitre 3 : "La nouvelle moi"

    Chapitre 3 : "La nouvelle moi"

    Aruka nous raconta alors ce qu'il s'était passé et comment avait-elle pu avoir de tels bleus :

    "C'était juste après que Yuki m'ait laissé. Après qu'elle soit partie... Des... Des... Les étudiants qui nous avaient menacées... Ils sont revenu. Ils m'ont alors kidnappé... J'étais paralysée et je ne savais pas quoi faire... J'avais peur, très peur."

    Aruka se remit alors à trembler et à pleurer en racontant cette scène. Yuki demanda alors ce qu'il s'était passé ensuite 

    " Ils... Ils m'ont attaché, et... Frapper... Et...Vio..."

    Elle se mit à pleurer à chaudes larmes, son corps était rempli de blessure. Nous ne savions pas quoi faire face à cette situation. Mais Yuki qui avait l'air de mieux la comprendre que moi n'hésita pas à lui donner des conseils :

    " Aruka, si tu veux, on peut aller à la police et tout dire, on connaît leur visage et tu es rempli de blessure, si avec ça il n'y a pas assez de preuve !"

    Notre amie ne dit rien, elle avait les yeux vides comme si tout être humaine en elle était mort. Je ne pouvais supporter le fait qu'on la blesse ainsi. Je pris alors son bras et la levai. Je l'obligeai à se préparer puis à aller au commissariat afin de dénoncer ses monstres. Pendant que Aruka se préparait, nous discutâmes de la situation avec sa mère qui, était sous le choc et ne savait pas quoi dire. Yuki lui expliqua que nous devions aller à la police afin d'enfermer ce genre d'ordure.

    Arrivée, nous descendîmes toutes de la voiture et dirigeâmes vers la porte d'entrée. Il y avait une longue queue alors nous décidâmes d'attendre dans le café en face du commissariat. Nous y allons et nous nous sommes mis à une table à l'extérieur afin de voir le commissariat de loin. Il y avait un silence pesant jusqu'à que la serveuse arrive pour demander nos commandes. J'avais juste pris une latte avec Yuki, la mère d'Aruka avait pris un café noir et Aruka qui n'était pas au top de sa forme ne commandais rien. Nous attendions tout impatientes de ce qui allait se passer. Mais j'avais peur, et si finalement ce n'était pas aussi simple ? Aruka ne va peut-être jamais se remettre de cet événement. Soyons déjà rassuré qu'elle ne se soit pas encore suicidée. Un doute m'envahit pendant plusieurs minutes. Pourquoi tout ça se passerait ainsi ? Dans les pires situations, j'imaginais toujours des choses impossibles. Soudain, pendant que j'étais perdue dans mes pensées, à imaginer des situations de plus en plus pires, Yuki vint interrompre le silence qui s'était installé.

    " Ne t'inquiète pas Aruka, tout va-vite s'arranger."

    Yuki essayait de son mieux d'aider Aruka, mais celle-ci l'ignora presque. Aruka lui fit un regard comme si elle allait encore s'apprêter à pleurer, mais se retenait. Elle ne voulait sûrement pas faire toute une scène avec tant de monde autour. Puis, revint le long silence jusqu'à que l'on remarque qu'il n'y avait plus de queues et décida d'y aller. Arrivée devant, on s'apprêtait à entrer, mais un problème s'interposa. Aruka qui n'avait ne serait-ce qu'ouvert la bouche une seule fois de toute la soirée dit :

    " Je ne veux pas ! J'ai bien trop peur ! Je... Je... Et s'ils revenaient ?!"

    Notre amie commença à trembler en disant toutes ses paroles. On n'avait pas sûrement pensé à elle. On l'a juste obligé à venir sans lui demander son avis. Mais, c'est normal non ? On connaît les criminels alors pourquoi ne pas les dénoncer ? Sa mère qui était près d'elle, pris ses épaules et les tourna vers elle en les maintenant fortement :

    " Ma chérie ! Si... Si tu ne veux pas les dénoncer que vas-tu faire ? Je... Je suis inquiète de ce qui se passerait ! Tu ne m'as rien dit !"

    Sur ses mots, elle se mit à pleurer. Les passants s'étaient retournés par curiosité. Cela mettait mal à l'aise tout le monde, alors nous décidâmes de retourner dans un lieu calme ainsi nous repartîmes dans le café. Dedans, comme tout à l'heure, il y eut un silence pesant. Personne ne savait quoi faire. Même pas Yuki qui a l'habitude de trouver de bonnes solutions à nos problèmes. Aruka était redevenue comme quand nous l'avons trouvé chez elle. Quant à sa mère, elle n'arrêtait pas de pleurer toutes les larmes de son corps. Yuki essayait de calmer la mère d'Aruka pendant que moi, je regardais. Je ne fais que regarder, comme d'habitude... Je n'ai jamais été doué pour soutenir les autres ou même les aider. Soudain, je sentis une odeur familière : l'odeur de la cigarette. Bon, vous allez dire que c'est rien, mais quand je me suis retournée, je vis les étudiants. J'étais choquée et j'avais peur de ce qui allait se passer. J'appelai Yuki avec mon regard et elle le remarqua. Yuki fut tout aussi surprise et choquée que moi. On pouvait sentir de la colère et de la fureur. Mais elle essaya de se contenir pour le bien d'Aruka. Malheureusement, elle les vit et pâlit à leur vue. Elle commença alors à trembler de partout, à chuchoter n'importe quoi et à pleurer. Sa mère arrêta de pleurer et se leva rapidement pour aller voir sa fille.

    "Que se passe-t-il ? Ma chérie ?!" Demanda sa mère

    Le ton de la mère d'Aruka attira l'attention et ses étudiants nous vu. Ils commencèrent à se chuchoter des mots. Yuki ne pouvait plus se contenir et se leva pour aller frapper ses monstres qui avaient ricanait. Moi-même, je m'étais jamais senti aussi en colère contre quelqu'un, je voulais les tuer. Alors, je suivis Yuki. Je criai ensuite sur eux :

    " Bande de violeur ! Co-Comment avez-vous pu violer et battre Aruka?!"

    Sur ses mots, tous les regards nous regardèrent et commencèrent à se chuchoter entre eux :

    "Quoi? Pardon ? Violeur ? Les gars, on peut m'expliquer ce qu'il se passe ici ? Non seulement, tu me frappes, mais en plus, tu nous insultes sans preuve ? Devrait-on aller à la police ? C'est juste en face !"

    Ils se mirent à rigoler entre eux en plaisantant. Sur un ton ironique, ils disaient avoir violé et battue une pauvre fille. Yuki commença à pleurer ainsi que moi-même. Je me retournai et vis qu'Aruka était pâle et sous le choc. Yuki cria ensuite :

    " Tu crois que la police va plutôt te croire que nous ? Regarde-toi ! Tu fais pitié ! Tu crois que c'est marrant !"

    Sur ses mots, un des étudiants se mit en colère et frappa Yuki. Là, il n'y avait personne qui pouvait nous aider.

    " Et toi ? Tu crois que tu me fais peur fillette ? Pfff! Retourne jouer à la poupée ! N'est-ce pas les gars ?" Dit-il en riant

    " Sale petit fils de p***! Va te faire en***** par ta mère !" Dit Yuki énervé.

    Yuki n'avait pas l'air d'avoir peur pourtant, elle tremblait et transpirait. Elle savait que tout ça pouvait dégénérer, mais continua. Les insultes continuèrent entre les deux personnes. Moi, j'étais choquée, j'avais peur, je tremblais. Je voulais juste que tout ça se finisse vite. J'avais les larmes aux yeux. Ils n’arrêtèrent pas de tomber sur mes joues qui étaient devenus toute rouge. Je regardai autour de moi. Il y avait une foule qui s'était rassemblée par curiosité et personne n'avait vraiment l'air de comprendre la situation, mais tout ce qu'ils faisaient été de filmer. Je réfléchissais à quoi dire. Soudain, pendant que Yuki et ses étudiants se battaient presque, ses étudiants firent tomber leur carte. Je les ramassai en vitesse et les lus. Je fus surprise, mais j'avais trouvé un point faible et une porte de sortie :

    " Monsieur Tsukishima Kei... Joli nom !"

    Je tenais sa carte entre mes doigts. Les étudiants me regardèrent comme si savoir son nom allait lui faire perdre la face. Ils rirent haut et fort. Je me fichais pas mal de ce qui m'allait arriver tant que je pouvais sortir mes amies de cette situation :

    " Dit moi, n'ai-je pas entendu ce nom quelque part avant ? Dans les journaux ? À la télé ? "

    Soudain, celui à qui appartenait la carte, son visage s'assombrit :

    "Que veux-tu dire par là ?"

    " Ah ! Je m'en rappelle ! Tsukishima ce n'est pas le nom de cette entreprise de jeux vidéo ? Ah...Si!"

    " Pfff! Comme si savoir ma richesse allait t'aider ! Quoi ? Maintenant que tu sais que je suis riche, tu vas t'agenouiller devant moi et me demander pardon ?" Dit-il

    " Mais... Cela ne va-t-il pas faire de la mauvaise publicité pour votre nouveau jeu ? Je vois déjà les titres dans les journaux ! Le seul fils de la célèbre Tsukishima dans une affaire de viol ! Ah... Ton père va être très mécontent. Vos ventes vont baisser et...Boum! Faillite !"

    Son visage devint pâle d'un coup et se tut sans rien dire. Et je dis tout ça, dans un sourire. Je fis en sorte de bien jouer mon rôle, celui de celle qui va gagner.

    " Ensuite, Manashima Bogī, encore un joli prénom... Qui veut, latéralement dire, crotte de nez ! Vous croyez ça ?! Ah ah ah ah ! Son nom signifie crotte de nez ! Ah là là là... Tes parents t'ont sûrement gâté !" Dis-je en rigolant.

    " LA FERME!!!!"

    " A qui maintenant ? À toi ? Tiens tiens... Ton nom me dit rien... Ah là là..." Dis-je.

    "Pfff! Je ne suis pas aussi faiblard qu'eux ! J'ai rien à me reprocher ! Tu sais comment on me nomme dans le coin ? Le CHIEN FOU! Pourquoi ? Car je mords les gens qui sont sur ma route jusqu'à qu'ils meurent !"

    "Ah! Ce nom me dit un truc !"

    Je regarde autour de moi comme pour chercher quelque chose. Je vis un chihuahua. Je m'avançai vers lui et le pris tout en demandant poliment à sa propriétaire. Je le pris dans mes bras et l'emmenai vers le dernier étudiant. Il recula tout en criant de ne pas approcher ce monstre de lui.

    " Tu as peur des chiens ? Pourtant, tu te nommes le chien fou... Ce n'est pas un peu bizarre ça ? Tu fais encore plus pitié d'eux ! Venez les gars ! Allons à la police ! J'ai rien me reprocher, je vous rappelle qu'on est les victimes. Si tu n'as pas vu le nombre de témoins franchement va t'acheter des lunettes quoi ! Écoutez-moi tout le monde ! Ses hommes ici présents ont battu puis violer mon amie de 17 ans ! Et de plus, ils viennent de frapper assez violemment mon autre amie qui n'essayait que de défendre son amie. Et que se passe-t-il ? Ils se font passer pour les victimes ! "

    Je me retournai vers Aruka qui avait repris un peu de couleur. Il y eut des chuchotements. Toutes mes connaissances avaient été surprises par mon comportement et ne savaient pas quoi dire. Je pris le bras d'Aruka et de Yuki et dit :

    " Venez les filles, on va au commissariat tout de suite. Allons porter plainte pour viol et violence sur femme. Vous aussi, vous venez !"

    Ils ne bougèrent pas d'un poil. On entendit des hommes qui criaient sur eux comme quoi ils devaient se rendre. De plus en plus de personnes nous soutenait. Ils étaient obligés de se rendre maintenant. Arrivée devant le commissariat, nous entrâmes et disons toute la vérité sur ce qui s'étaient passé. Les étudiants avouèrent leurs actes ainsi tout s'était déroulé plus facilement. Il ne fallait plus qu'attendre d'aller au tribunal pour voir le verdict même si on avait 98,99 % de chance de gagner, c'était la loi. Après être sortie du commissariat, ils s'excusèrent à genoux devant Aruka de ce qu'ils avaient fait, qu'ils le regrettèrent et ne le feraient plus jamais. Aruka ne leur adressa qu'un regard puis nous partîmes. C'était une longue soirée qui s'était déroulée. C'était aussi la première fois que j'avais fait quelque chose seule. Je me suis sentie fière de moi. Je pense qu'une nouvelle moi est née, une nouvelle moi qui suis autonome et ai une grande confiance en soi. La mère d'Aruka était plus qu'énervée, mais aussi soulagée, Yuki, elle devait aller à l'hôpital pour soigner sa blessure au visage et Aruka ne voulait rien d'autre que se reposer. Je pensais qu'après tout ce problème qui s’enchaînait de suite, dieu avait assez jouer avec nous, mais malheureusement, je mettais tromper et tout ça n'était que le début d'une longue suite de problème.


  • Commentaires

    1
    Dimanche 5 Mars 2017 à 12:31

    L'histoire est vraiment bien merci beaucoup 

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