• Cela fait maintenant deux semaines depuis l'incident d'Asuka. A vrai dire, celle-ci n'était pas encore revenu en cour. Même si Yuki et moi, nous nous inquiétâmes pour elle, nous savons toutes les deux qu'il fallait mieux la laisser tranquille pour le moment. Après tout ce n'est pas le genre de chose qui arrive tout les jours. Quant à moi, je n'avais toujours pas dit à Asuka que j'allais maintenant vivre seule. Ce n'était pas en tout cas le bon moment. Quand tout sera calmée, je lui dirais mais pour l'instant, je vais juste déménager. 

    Mes parents vont bientôt partir en me laissant seule. Je n'avais rien préparé du tout sachant que aujourd'hui je devais emballé toutes mes affaires afin d’emménager à mon nouvel appartement. Ma mère toujours inquiète de me laisser seule n'arrêtais sans cesse de me demander si j'étais sûr de vouloir vivre seule. Quant à mon père, il était plutôt préoccupé par l'argent. Peu à peu, je commençais à aider ma mère à faire des tâches ménagères et sans m'en rendre compte, c'était devenu une habitude. D'ailleurs, Yuki allait venir m'aider. Je ne savais pas par quoi commencer. Tout est devenu si... Dur, je n'avais encore rien préparer à part faire les tâches ménagères et encore. Je n'avais pas encore daigner à chercher un emploi à temps partiel. J'étais bien stressée par tout ce qui arrivé si vite que je n'avais pas une seconde à moi. Après un long moment passé seule dans ma chambre à ne rien faire et à réfléchir, je me mis enfin à ranger tout mon bazar. Je pris ce que ma mère m'avait donné comme carton et commença à ranger les livres de mon étagère un à un. Je sentis comme un peu de nostalgie à chaque livre que je mettais dans le carton. Chaque livre était propre à une histoire et je me souvenais de chaque. Après avoir rangé quelques livres assez lentement -car je m'arrêtais sur chaque livre- il y eu un livre assez poussiéreux dont sa vue ne m'étais pas familière. Je pris le livre, souffla dessus afin d'enlever la poussière puis regarda le titre. C'était un conte que mon père me racontait chaque soir avant de dormir quand j'étais plus jeune. Il me fit sourire puis je feuilleta quelques pages pour remarquer qu'au milieu du livre il y avait une fleur aplatie. C'était sûrement une fleur que j'avais ramassé quand j'étais plus petite et que je l'avais mis là par on ne sait quel raison. Puis je ferma le livre tout en laissant la fleur et le posa dans le carton. Après une bonne demi-heure, j'avais emballé tout les livres mon étagère. J'étais triste de voir mon étagère si vide. Peu de temps après, Yuki arriva. Dès son arrivée qui m'avait donné un peu de motivation, nous nous étions mis à ranger plus rapidement. 

    Près de quelques heures plus tard, Yuki et moi avions finis d'emballer toutes mes affaires. Ma chambre était vide et je sentais comme une piqûre dans mon cœur. Je ne voulais pas quitter cette chambre qui était restée avec moi depuis ma plus tendre enfance. Nous amenâmes mes cartons dans le camion de déménagement. Je soupirai après chaque aller-retour. Yuki était inquiète mais ne dit rien. Après le départ de mon amie, je me posa sur mon lit une dernière fois car cette nuit-là était la dernière. Je m'étais affalée sur le lit sans même prendre le temps de me changer. J'avais passé l'après-midi à tout ranger et cela m'avait affreusement fatigué. De plus, mes parents ne m'avaient pas aidé car ils travaillaient pour "la dernière fois". Enfin, ils dirent ça mais je ne pensais pas que c'était la dernière fois. D'ailleurs ils n'étaient toujours pas rentré alors la maison était vide dans le noir le plus complet. Je me sentis très seule, pourtant ce n'était pas la première fois. J'avais le coeur serré. Puis des larmes coulèrent sur mes joues rouges. J'étais honnêtement très triste et seule. J'avais peur, je ne voulais pas quitter le foyer familial. Je voulais continuer ma vie ici pour toujours. Mais il fallait bien à un moment ou un autre partir.Même si je savais ça, j'étais si triste et je pleurais toutes les larmes de mon corps comme si je libérais tout mes sentiments enfouie depuis l'annonce. 

    Après avoir pleuré un long moment hier soir, je me leva de mon lit. Je me changea et pris mon petit déjeuner seule car mes parents dormaient encore. Ils étaient rentrés tard hier soir je ne voulais pas les déranger. Je me regarda dans le miroir et mes yeux était gonflés. De plus aujourd'hui était le jour du festival que ma classe et moi avions mis du temps à préparer je ne voulais en aucun cas le rater. Oh, et puis tant pis. Ce n'est pas grave. Je me préparai pour aller au lycée sans aucun bruit. 

    Arrivé devant le lycée, je pris une grande inspiration puis avança d'un pas décidé. Sur la route j'avais croisé Yuki qui s'était levée bien tôt. C'était inhabituel mais peu importe je me fichais pas mal de le savoir. Je pensais sûrement qu'aujourd'hui était un jour spécial alors je ne me suis pas trop posé de question. En arrivant dans la salle de classe, il y avait peu de monde qui était là. Mais, malgré ça, tout le monde finissait les derniers préparatifs. Yuki qui était de bonne humeur se mit vite au travail et je fis de même. Aimais-t-elle le festival tant que ça? Je n'avais aucune idée. J'étais fatiguée à cause de ce qui s'était passé hier soir mais j'essayais de ne pas le faire apercevoir. Une heure plus tard, quand toutes la classe était enfin là, notre délégué de classe nous fit comprendre qu'il nous fallait absolument arrivé premier dans le classement si nous arrivions premier nous pourrions avoir un voyage scolaire je ne sais plus où, j'avais oublié. Notre thème était café maid afin d'attirer les filles et les garçons sachant que la plupart des filles et des garçons de notre classes était d'accord pour ça. Je n'étais à vrai dire pas d'accord car l'astuce pour les attirer était d'utiliser les plus belles filles et les plus beau garçons de notre classe. Au préalable, nous avions voté pour les filles les plus mignonnes et les garçons les plus mignons. Et pour moi, je fus choisis par fait un la majorité des personnes. Je ne pensais pas avoir un quelconque charme. Je me suis changé sans un mot et commença alors le service auprès de quelques clients qui était arrivée assez tôt après l'ouverture de notre café. 

    Alors que chaque camarade de ma classe travaillait tranquillement à leur poste, des hommes -plus ou moins des lycéens d'un autre établissement- sont arrivé en mettant le désordre dans tout notre travail. Sois disant, ils disaient que ce que l'on servait était mauvais et qu'ils souhaitaient un remboursement. Et malheureusement pour nous, la plupart des garçons étaient sortis faire de la publicité pour nous. Ils ne restaient seulement que quelques garçons qui ne faisaient surement pas le poids contre plusieurs d'entre eux. Le client commençait à critiquer tout le café et les clients commencèrent à chuchoter entre eux et à douter sur nos aliments. J'essayai de contrôler ma colère face aux insultes envoyés par les clients et commença doucement à m'approcher d'eux. Tandis qu'ils criaient sur une de nos serveuse qui pleurait et avait peur. En avançant je me suis retourné vers mes camarades qui n'osaient pas intervenir.

    "Excusez-moi, mais, nous sommes vraiment navré de ce désagrément. Malgré le fait que nos produits ne sont pas spécialement bon, le fait que vous provoquez un tel vacarme en dérangeant les autres clients est inaccessible. Je vous prie donc de partir." Dis-je calmement en m'inclinant par politesse.

    Ils se mirent à sourire d'un air niais, ce qui ne me fit ni froid ni chaud. 

    "Tu crois sérieusement qu'on va partir comme ça? En te regardant bien tu es mignonne. Si tu... Te déshabille devant nous on partira sans rien faire et sans rien dire. Répondis un des ses lycéens.

    - Je suis vraiment navré mais je ne peux pas faire cela. dis-je.

    A vrai dire, j'avais peur de ce qui allait se passer. J'essayais de calmer mes tremblements mais rien n'y faisait. Tous les regards étaient braqués sur nous et arriva un calme silence dans la salle. On entendait seulement les bruits des couloirs et de l'extérieur. Au plus profond de moi, je voulais m'enfuir en courant, j'appelais de l'aide. Mais, personne ne bougeait. Peut être allais-je faire comme à la boutique la dernière fois? J'avais bien réussit mon coup non? J'essayais de me résonner sans y arriver. Rien ne venait à moi. J'avais cet impression que les secondes qui passaient duré une éternité. Soudain, une idée me venu: je devais gagner du temps afin que les hommes de notre classe arrivèrent. Je pris mon courage à deux mains et dit:

    "Je ne peux néanmoins pas réaliser votre souhait mais je peux réaliser un autre de vos souhaits."

    Ils se mirent à rire entre eux. 

    " Désolé mais j'ai pas d'autre souhait!" Dis un des hommes présent devant moi.

    Je n'avais plus aucune idée ni même de temps à perdre. J'espérais et priais que les garçons finissent enfin par arriver. Tout d'un coup je sentis un des hommes levait sa main. J'avais compris dès qu'il leva sa main qu'il allait me frapper. Je pense qu'il avait compris que j'essayais de perdre du temps. Je fermai les yeux par réflexe et peur. Puis, un bruit sourd se fit entendre dans toute la pièce. Il m'avait frappé, ma joue était devenu toute rouge, il n'y était pas allé de main morte en plus. Encore sous le choc, je ne bougeais pas d'un centimètre. Tout le monde se tut alors par peur de se faire frapper comme moi. Les larmes de douleurs commençait à monter, je ne pouvais pas les retenir alors je me suis mis à pleurer. 

    "Alors la ptite dame? Tu te grouilles de nous rembourser si t'a pas envie de t'en prendre une autre?!" 

    Je compris soudainement que finalement je n'étais pas du genre courageuse et encore moins du genre à répliquer. C'était bête de ma part d'essayer de les arrêter. Je ne pouvais pas arrêter de penser que ce que j'avais fait était idiot et inutile. La porte claqua et les garçons essouflés, venaient d'arriver. En voyant Makoto et Masao -qui était les premier arrivé-, épuisés à force de courir, me voir comme ça était humiliant. Soudain, Makoto, voyant ma joue rouge, s'énerva et donna un coup de poing à l'homme qui était devant moi. Il tomba par terre, sa lèvre en sang. 

    "Batard! Je vais te tuer ici! S'écria l'homme à terre.

    - Fais le pour voir puis tu verras ce qui va se passer après. "dit Makoto d'un air sérieux et intimidant.

    C'état bien la première fois que je trouvais Makoto si sérieux. J'étais tellement heureuse qu'il soit arrivé. Les hommes qui avaient mis la pagaille partir sans faire d'histoire après l'arrivé de la plupart des hommes de la classe. Je m'écroula par terre juste après leur sortie en pleurant toute les larmes de mon corps.

    " Pourquoi  tu es pas venu plus tôt! Je me suis même fait frappé! J'ai tellement mal! J'ai fait genre mais en vrai j'avais tellement peur!! Waaahhhh! M'écria-je en pleurant toute les larmes de mon corps avec mon nez qui coulait.

    Tout le monde qui me vit dans cet état se sentait coupable de n'avoir rien fait du tout. Makoto, toujours énervé et inquiet en même temps me porta et parti vers l'infirmerie sans un mot. Sur la route, je pleurais toujours même si c'était humiliant pour moi de pleurer comme un gros bébé devant tant de monde. 

    " Je suis désolé..."Chuchota Makoto.

    Je n'avais, à cause de mes pleurs, malheureusement pas entendu ce qu'il avait dit. Et ça, je regrette.

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    J'ai fait un grosse erreur de frappe quelque part et je ne retrouve pas du tout où il se trouve si vous le trouvez (ou en trouvez d'autres) merci de le signaler. 


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